L’arrestation de Darko Saric, accusé pour l’organisation de la contrebande de 5.7 tonnes de la cocaïne d’Amérique du Sud à l’Europe de l’Ouest, a découvert aussi le coté obscur du sommet de Bureau de Procureur et de police serbes. Un an et demi après le changement de la direction d’Agence de sécurité et d’information, il est apparu dans le public des documents sur l’investigation, que cette Agence avait effectuée à cause des soupçons de comportement illicite des représentants de ces institutions mentionnées d’Etat – une réunion secrète avec l’un des collaborateurs les plus proches de Darko Saric, dans l’établissement de l’Agence, à Jelova gora. Les enregistrements audio et vidéo de cette réunion sont détruits, sans une explication pertinente de ceux qui l’ont fait, de sorte qu’il est manqué la réponse à la question de ce que les plus hauts fonctionnaires du Bureau de Procureur, de la police et de l’Agence de sécurité et d’information avaient fait à cette réunion, de même de ce qu’ils voulaient éventuellement cacher par la destruction des preuves.

Ayant en vue que les membres du Bureau de Procureur mènent un procès contre Darko Saric, chaque pointage au cas Jelova gora est caractérisé à l’avance, dans le public, comme la tentative de la protection de cet accusé et le classement de son coté. Cependant, si l’objectif était de poursuivre et condamner les accusés pour les plus graves crimes, la compétence et le professionnalisme des gens qui représentent le Bureau de Procureur et la police sont les plus importants. La défense de Darko Saric a essayé à utiliser le cas Jelova gora afin d’ajourner le procès et faire tomber les actes d’accusation, demandant de la Cour l’exemption des plus hauts représentants du Bureau de Procureur du procès de jugement. Cependant, après la considération de ces documents de l’Agence de sécurité et d’information, la Cour a adopté la décision à ne pas accorder la demande de la défense. Bien que la Cour ait adopté la décision que le contenu des notes officielles de l’Agence de sécurité et d’information n’était pas une raison suffisante pour l’exemption du Procureur de procès contre Darko Saric, il reste le fait que la direction de l’Agence de sécurité et d’information, dirigée par le cadre du parti gouvernemental en Serbie, avait lancé l’investigation contre les participants de la réunion en question, les examiné, fait de cela un document officiel et, en retirant la désignation de secret, l’avait soumis à la Cour.

Le fait qu’il manque la réaction de l’Etat et des institutions compétentes aux citations des notes officielles d’Agence de sécurité et d’information, qui étaient créées dans l’objectif à établir pourquoi les preuves de la réunion des représentants de Bureau de Procureur, de la police et d’ancienne direction de l’Agence de sécurité et d’information avec l’un des plus proches collaborateurs de Darko Saric, étaient détruites, mais aussi de quoi ils avaient négocié à cette occasion, laisse l’espace d’enlever l’accent, dans les médias et le public, de la considération de question de la responsabilité éventuelle de représentants des plus hauts organes d’Etat, et de réduire le cas entier à l’affaire plantée des avocats de la défense d’accusée. Cependant, si cela était correct, il se pose la question qui surmonte le procès même de Saric, et qui peut être réduite à la question suivante: est-ce que l’Agence de sécurité et d’information travaille sur la démolition des actes d’accusation contre Darko Saric?

Il est aussi intéressant le fait que, après la publication des notes officielles de l’Agence de sécurité et d’information, dans lesquelles cette réunion à Jelova gora a été découverte, cela était le sujet des médias pendant seulement quelques jours, bien qu’il soit clair que l’intérêt public était que le rôle du Bureau de Procureur et de la police soit examiné et que leur responsabilité soit établie, ayant en vue l’importance du travail qu’ils effectuent.

Rodoljub Milović Papaja
Rodoljub Milovic, le chef de l’Administration de police criminelle et l’une des acteurs principaux de la réunion à Jelova gora
Izvor foto: Google

Après la chute du régime de Slobodan Milosevic, le 5 octobre 2000, les partis de l’opposition démocratique prennent le pouvoir, menés par Zoran Djindjic, le premier réformateur serbe authentique. Grace à Djindjic, le pays a commencé à être transformé à tous les niveaux, à savoir, il se tourne vers l’Union européenne et ses valeurs, et sa réputation internationale revient, malgré la chasse de trois ans qui était menée dans les médias contre le Premier ministre serbe. Djindjic est tué le 12 mars 2003, après qu’il avait planifié, avec ses collaborateurs, la lutte contre le crime organisé. La caractéristique d’un tel état était la liaison du sommet de clan criminel, qui a été condamné pour le meurtre du Premier ministre, avec les accusations pour les crimes de guerre, et en conformité avec cela – les obligations de la Serbie à les remis au Tribunal de la Haye. Les accusés, cependant, dans les partis opposés à la politique de Zoran Djindjic, avaient le statut des héros nationaux, et ils bénéficiaient leur soutient et protection publics.

Après le meurtre de Djindjic, une période obscure revient en Serbie, dont la caractéristique basique est l’éloignement de l’UE, la propagande nationaliste, le relativisme des valeurs démocratiques et le placement des institutions en service de cet objectif. De la fonction de président d’Etat, Vojislav Kostunica devient le Premier ministre (le leader du Parti Démocratique de Serbie), qui effectue cette fonction pendant quatre ans. Boris Tadic est élu président de Serbie en 2005. Bien que l’héritier de Djindjic, Tadic effectue un type de retournement et s’engage dans les alliances politiques avec les adversaires les plus graves de Djindjic. Il est créé la soi-disant cohabitation du gouvernement, où le Premier ministre est d’un parti politique et le président de l’Etat d’autre. Beaucoup de connaisseurs d’occasions de ce temps pointent que Kostunica avait organisé stratégiquement ses collaborateurs aux fonctions où il aura la possibilité d’empêcher les investigations ou les diriger dans les directions opposées – le Ministère de l’Intérieur et les Agences de sécurité et d’information. Avant tout, cela se référait au procès pour le meurtre de Zoran Djindjic. A savoir, les assassins directs sont condamnés, mais le contexte politique, qui comprenait l’implication du cabinet d’ancien Premier ministre, Vojislav Kostunica, n’était jamais examiné.

Après la tentative échouée de Zoran Djindjic à rompre le sommet du crime organisé, qui avait un résultat tragique, dans la période de 2004 à 2008, il est établi de nouvelles bases de collaboration entre la police, le crime, le système juridique et les tabloïdes, ce qui était intensifié dans les années qui suivent de la manière la plus nue. Au cours de cette période, en 2006, le Monténégro se retire de l’union d’Etat avec la Serbie. Il parvient à une période de la refroidissement des relations de deux pays, et ayant en vue une grande insatisfaction de Tadic et Kostunica, par un tel résultat, l’indépendance du Monténégro, Boris Tadic et Vojislav Kostunica ont fait un accord lié au changement du personnel dans le secteur de sécurité, à savoir, à la fonction du chef d’Administration de la police criminelle, en 2005, il est posé Raduljub Milovic, la fonction du directeur de police est prise en 2006 par Milorad Veljovic (avant cela, il était le chef d’Administration de la police criminelle), et à la fonction du Procureur spécial pour le crime organisé, en 2007, il est posé Miljko Radisavljevic. Ces trois hommes, avec leurs collaborateurs, joueront en 2010 les rôles principaux dans la réunion à Jelova gora, avec Dragan Dudic Fric, le collaborateur de Darko Saric, accusé pour le blanchiment d’argent et la contrebande dela cocaïne.

Miki Rakić
Miodrag Miki Rakic
Photo: STOCK

Au cours du gouvernement de Parti démocrate (de 2008 à 2012), le président Boris Tadic était à la tête du Conseil pour la sécurité national, qui est chargé pour la coordination et la direction du travail des services (le Conseil est composé du président de République et du gouvernement, des ministres de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, du chef de l’Etat-major général d’Armée et des directeurs de services de la sécurité), et à la fonction du secrétaire de Conseil et du président de Bureau national pour la coordination des services de sécurité, il est posé son collaborateur le plus proche et le chef du cabinet de président - Miodrag Miki Rakic. Mentionnons que le gouvernement du Parti démocrate, dirigé en fait par Tadic, s’est fixé , comme l’une des plus importantes taches, la lutte contre le crime organisé et la corruption. Cela est compréhensible, mais aussi intéressant du point de vue de l’arrivée de nouvelles élections, et de la tentative d’arrestation de Saric, pour que le gouvernement actuel ait un résultat concret afin de se présenter devant les électeurs.

Si l’on regarde à quelle manière les médias en Serbie ont rapporté de Darko Saric, il est évident que son nom apparait dans les médias pour la première fois en octobre 2009, quand les agences de nouvelles ont communiqué que la police d’Uruguay a saisi 2.8 tonnes de cocaïne, sur le yacht „Maui“, sous le drapeau britannique, dans le port Santiago Vasquez, 25 kilomètres à l’ouest de Montevideo. A cette occasion, deux personnes ont été arrêtées, un Uruguayen et un Serbe, qui ont essayé à acheminer la cocaïne depuis le yacht à un paquebot transatlantique, dont la destination finale était l’Europe de l’Ouest. La charge avec les stupéfiants était interceptée dans le cadre d’une action commune „Le guerrier des Balkans“ de l’Agence américaine DEA, de l’Agence de sécurité et d’information serbe BIA et de la police d’Uruguay. En même temps, la police belgradoise arrêtait tous ceux qu’elle avait considérés comme la partie du groupe de Saric en Serbie.

En janvier 2010, il a été émis un mandat d’arrêt international contre Darko Saric. Milos Oparnica, le chef du Bureau national d’Interpol en Serbie, a déclaré en février 2010 que la police avait commencé à s’occuper de Saric déjà en 2000 à cause du blanchiment d’argent. Le Bureau de Procureur pour le crime organisé de Serbie a accusé le 13 avril 2010 Darko Saric et encore 19 suspects pour la contrebande de deux tonnes et demi de la cocaïne. De l’autre coté, Miodrag Rakic a cité en février 2013, dans une déclaration communiquée par les médias, que l’investigation contre le clan de Saric dure depuis 2008 et que les preuves étaient collectées dans des conditions extrêmement difficiles et avec des grands risques, sur le contrebande de la cocaïne, mais aussi de la propriété qui était atteint par la vente de la cocaïne. Selon lui, les données sont utilisées en conformité avec la Loi, exclusivement pour les besoins de l’investigation, et non pas pour les abus politiques.

Cette année, 2010, la propriété de Saric était saisie, et les médias communiquent qu’il est l’un des plus riches hommes en Serbie, bien que personne n’avait jamais entendu pour lui jusqu'à ce moment, ayant en vue sa puissance et sa richesse. Cependant, il reste le fait que cet accusé a atteint cette propriété au cours du gouvernement de Boris Tadic et Vojislav Kostunica. La valeur de la propriété de Saric en Serbie est estimée dans une très large gamme – de plusieurs millions à plusieurs milliards d’euros. Bien que l’acte d’accusation ne soit pas encore rendu, au cours du mois de février 2010, la propriété mentionnée a été saisie par les décisions de la Cour supérieure de Belgrade, à cause de la doute qu’elle avait provenu d’un acte criminelle et elle était donnée à la gestion à la Direction de la gestion des biens saisis jusqu’à la fin du procès juridique.

Seulement cinq jours après qu’il avait été publié officiellement que l’acte d’accusation était rendu contre Saric, en avril 2010, il a été organisé la réunion à Jelova gora.

LE SECRET D’ETAT – JELOVA GORA

L’Agence de sécurité et d’information a retiré en juin 2014 la désignation de secret des documents, ou des notes officielles qui offrent la base pour la doute que le sommet actuel de la police et du Bureau de Procureur pour le crime organisé, ou l’ancien direction de l’Agence de sécurité et d’information a abusé sa fonction, son influence et sa puissance et a participé dans les actions illégales. Comme il l’a été écrit dans les notes officielles de l’Agence de sécurité et d’information, le directeur de la police, Milorad Veljovic, l’adjoint du Procureur spécial pour le crime organisé, Sasa Ivanic, de même que le chef démis de l’Administration de police criminelle, Rodoljub Milovic, ou Slavisa Softic, l’employé de l’Administration de police criminelle et les anciens membres de l’Agence de sécurité et d’information, Zeljko Raseta et Jadranko Petkovic, mais aussi leur chef, l’ancien directeur de l’Agence de sécurité et d’information, Sasa Vukadinovic, ont organisé, et certains entre eux étaient les participants directs de la réunion à Jelova gora, le 18 avril 2010, avec, comme les médias l’ont présenté à cette époque, le plus proche collaborateur du fugitif Darko Saric – Dragan Dudic Fric.

Saša Vukadinović
Sasa Vukadinovic, le directeur de l’Agence de sécurité et d’information à l’époque de l’opération «La Tonnerre»
Photo: Tanjug

Cette réunion ne serait pas contestable, du point de vue des organisateurs et des participants – qu’ils avaient essayé à obtenir del’un des plus proches collaborateurs de Saric, des informations sur les faits où Darko Saric se cache, à le convaincre de se rendre à la justice, ou à découvrir le pyramide du groupe criminel organisé, et finalement à mettre Dudic sur la liste des témoins ayant coopérés – si les circonstances suivantes ne l’accompagnent:

- l’enregistrement de la réunion est disparu de l’établissement d’Agence de sécurité et d’information sous les circonstances peu claires et douteuses

- Sasa Ivanic, l’adjoint du Procureur spécial pour le crime organisé Miljko Radisavljevic, participe à la réunion et mène le procès contre Darko Saric et il a l’obligation légale à ne pas rencontrer les collaborateurs les plus proches d’un accusé pour les infractions les plus graves , mais de les inclure dans l’acte d’accusation à la base des éléments collectés de preuve

- Dragan Dudic Fric est tué 42 jours après la réunion. L’assassin de Dudic est découvert, mais les motifs pour ce crime sont considérablement mis en doute à cette époque

- Le Bureau de Procureur lance l’acte d’accusation contre Dragan Dudic Fric décédé le 26 octobre 2010, bien que depuis sa mort, jusqu’au temps de l’acte d’accusation, Dudic décédé ne pouvait fait aucun acte criminel.

L’INVESTIGATION DE L’AGENCE DE SÉCURITÉ ET D’INFORMATION

Dans le cadre de l’investigation que la nouvelle direction de l’Agence de sécurité et d’information a mené, après le remplacement du personnel de Parti démocrate en 2013, à cause de la doute que les membres du sommet de Bureau de Procureur pour le crime organisé, la police et l’Agence de sécurité et d’information s’occupaient des actes illégaux criminels, les notes ont été faites et la désignation de secret est retirée d’eux le 23 juin 2014. Par ordonnance de l’ancien chef de l’Agence, Nebojsa Rodic, il est effectué l’investigation dans l’objectif de la découverte de ce qui s’est passé à Jelova gora, parce qu’il est supposé que les participants ont détruit toutes les traces derrière eux. L’agent de l’Agence de sécurité et d’information compose la note à la base des informations qu’il avait obtenu des participants de réunion contestable à Jelova gora. Il est évident dans les notes que la véracité des informations citées est douteuse, ou que leur nature n’est pas vérifiée, qu’elle est indirecte et présumée. Si nous nous lançons dans les explications et la perception plus libres de ce document, nous pourrions le caractériser non pas seulement comme les déclarations des participants, mais surtout comme une liste des allégations non fondées des mensonges qu’ils avaient présentée à cette occasion. Ce qui est visible, cependant, comme incontestable et factuel, est le fait que le cas entier était enregistré dans l’enregistrement vidéo et phono, et qu’ensuite, un an après, il a été détruit. Les vrais et corrects motifs pour la destruction des enregistrements vidéo et audio restent non établis pour l’instant, mais il existe le doute que cela était fait afin de supprimer les traces des actes et des discussions illégaux.

Jelova gora Stevan Dojčinović
Le texte de Stevan Dojcinovic publié dans l’hebdomadaire «Le Temps»

Bien qu’il est notable que les agents de l’Agence de sécurité et d’information, qui ont composé la note, fassent des erreurs matériels, et que l’une entre eux est, par exemple, qu’il est inconnu qui a tué Dragan Dudic Fric et pourquoi, bien que l’assassin était déjà condamné à cette époque et qu’il se trouve en prison, il n’est pas contestable la tentative de la direction d’Agence de sécurité et d’information de lancer l’investigation à cause de la doute en légalité et validité des procédures de représentants du Bureau de Procureur, de la police et de l’ancien direction d’Agence de sécurité et d’information à la réunion à Jelova gora.

Les représentants de l’Agence de sécurité et d’information qui ont participé à la réunion avec Dudic, ont été interrogés pendant le mandat de l’ancien directeur dl’Agence de sécurité et d’information, Nebojsa Rodic, au milieu de l’année 2013. Les documents comprennent les notes officielles sur les déclarations d’Ivica Petrovic, l’ancien chef des opérations d’Agence de sécurité et d’information et de l’adjoint de directeur de l’Agence de sécurité et d’information, Jadranko Petkovic, le membre de l’ancien troisième Direction d’Agence de sécurité et d’information, de Rodoljub Milovic, l’ancien chef de l’Administration de police criminelle, de même d’encore un participant dont l’identité n’est pas visible depuis les documents. Il est possible à conclure que toutes les notes étaient envoyées à l’adjoint du chef des opérations d’Agence de sécurité et d’informations, Jovan Drobnjakovic, qui les a reçues.

Quatre membres de la réunion avec Dragan Dudic Fric ont, plus ou moins, les mêmes observations sur le même événement, et comme cela a été cité dans les notes, certaines témoignages sont douteux et peu fiables. Leurs déclarations, que l’objectif de la réunion était les négociations avec Dudic sur l’obtention du statut de témoin ayant coopéré, ou sur la remise à la justice de Saric, sont clairement jetées en doute dans les documents de l’Agence de sécurité et d’information, ce qui était le motif de la nouvelle direction d’Agence de sécurité et d’information d’enquêter cet événement de l’avril 2010. Cela se réfère, avant tout, à la disparition des enregistrements DVD et CD de cette réunion de l’établissement d’Agence de sécurité et d’information, qui parleraient eux-mêmes et directement de ce et de quelle manière les représentants de l’Agence de sécurité et d’information, du Bureau de Procureur et de la police ont discuté avec le collaborateur, à cette époque déjà bien connu, du fugitif Saric. Dans les notes, il est mentionné l’écriture de la presse monténégrine que le CD avec l’enregistrement audio de cette réunion a été vendu dans cet Etat pour un million d’euros .

LES CIRCONSTANCES, LE CONTEXTE ET LES ACTEURS

Avant un aperçu détaillé de tout mentionné dans les documents, qui portaient avant six mois la désignation de secret d’Etat et qui ont étaient remis au département spécial (pour les actes criminels du crime organisé) de la Cour supérieur à Belgrade, qui mène la procédure contre Darko Saric – nous allons pointer les acteurs et les circonstances principaux qui ont déterminé cet événement, qui est presque inconnu dans le public et qui semble très important. Avant tout, ayant en vue qu’il s’agit des gens qui effectuent encore les fonctions publiques, sans aucune indication que les organes compétents pourraient s’occuper de leur responsabilité dans ce cas. Mentionnons le fait que les avocats de Darko Saric ont demandé, à la base des notes officielles de l’Agence de sécurité et d’information, en février 2015, l’exemption du procès de Procureur spécial, Miljko Radisavljevic, l’adjoint du Procureur spécial, Sasa Ivanic et du Procureur général de la République, Zagorka Dolovac, à cause du doute en leur objectivité. Ivanic a proclamé ce document comme contrefait.

Toutes les demandes d’exemption ont été rejetées, et contre la décision sur leur refus, aucun recours n’est autorisé. De la demande d’exemption de l’adjoint de Procureur pour le crime organisé, Sasa Ivanic, le Bureau de Procureur pour le crime organisé avait décidé, et la décision est signée par le Procureur pour le crime organisé, Miljko Radisavljevic, dont l’exemption était demandée aussi. Dans l’explication de la décision, il est écrit que dans la demande d’exemption d’Ivanic, il n’était pas cité des circonstances qui provoqueraient le doute en comportement objectif de l’adjoint de Procureur.

Le Conseil national des procureurs a adopté la décision sur la demande d’exemption du Procureur général de la République, Zagorka Dolovac. La demande est rejetée comme interdite parce qu’elle est soumise contrairement aux dispositions du Code de procédure pénale, parce que Dolovac n’agissait pas dans le cas mentionné, ni donnait des conseils, et les preuves et les circonstances qui pourraient être la raison d’exemption n’étaient pas mentionnés dans la demande, et la demande a comme l’objectif évident le retard dans la procédure.

Le Procureur général de la République a adopté la décision sur la demande d’exemption du Procureur pour le crime organisé, Miljko Radisavljevic. La décision est signée par Zagorka Dolovac, dont la défense de Saric a demandé l’exemption. La demande est rejetée comme interdite, et il est cité dans l’explication qu’il était établi que la défense d’accusé n’avait pas cité les preuves pour l’existence de quelque raison de l’exemption, ou l’existence des circonstances qui provoquent la doute en objectivité dans le traitement du Procureur pour le crime organisé, de même que les citations du défenseur que Dudic a parlé affirmativement de Saric ne représentent par la preuve, ou l’existence des circonstances qui provoquent le doute dans le traitement objectif.

De toute façon, selon les citations officielles de l’Agence de sécurité et d’information, Milorad Veljovic, le directeur de la police, est l’un des organisateurs de la réunion de membres du Bureau de Procureur, de la police et de l’Agence de sécurité et d’information, à Jelova gora, le 18 avril 2010, avec Dragan Dudic Fric. Outre l’ancien chef de l’Administration de police criminelle, Rodoljub Milovic (retiré en juin 2014), Sasa Ivanic, l’adjoint de Miljko Radisavljevic, le Procureur spécial pour le crime organisé, qui mène le procès contre Darko Saric, a participé à la réunion. Cependant, la loi oblige le Procureur Ivanic à mettre Dudic sur l’acte d’accusation, et à la base des preuves collectées à cette époque. A savoir, en 2010, à l’époque de cette réunion, et après l’action le Guerrier des Balkans, en octobre 2009, la police et le Bureau de procureur possèdent déjà le schéma des collaborateurs de Saric, y incluant Dudic. Il est interdit par la Loi que les représentants du Bureau de Procureur s’entretiennent avec les suspects pour les plus graves crimes, au moment où ils disposent d’un nombre suffisant de preuves pour le lancement d’un acte d’accusation. Donc, il existe une obligation juridique de la poursuite de suspect, et non pas de négociations avec lui.

L’article 6 du Code de procédure pénale «La légalité des poursuites» parle de cela .«Le Procureur général est obligé à lancer la poursuite quand il existe les bases de doute que l’acte criminel est effectué ou qu’une certaine personne a effectué un acte criminel pour lequel elle est poursuite ex officio», cite la Loi. Outre cela, dans le même article de la Loi, il est écrit que «le Procureur général et la police sont obligés à éclaircir objectivement la doute sur l’acte criminel pour lequel les actions officielles sont effectuées, et qu’il faut envisager avec le même intérêt les faits qui chargent l’accusé et les faits qui lui sont favorables».

Saša Ivanić
Sasa Ivanic, le Procureur dans le procès
Photo: Google

De tout cela, il provient la question pourquoi Sasa Ivanic, l’adjoint du Procureur pour le crime organisé et le Procureur général dans le procès contre Saric, et l’ancien chef de l’Administration de police criminelle, Rodoljub Milovic se sont entretenus avec Dudic. Est-ce que et pourquoi le Bureau de Procureur a fait le commerce avec la mise de Dudic sur l’acte d’accusation?

L’une des réponses possibles est que les représentants de l’Etat se sont entretenus avec le collaborateur de Darko Saric pour négocier l’attribution possible du statut de témoin ayant coopéré. Cependant, pour qu’une personne obtienne le statut du témoin ayant coopéré, elle doit être arrêtée avant tout, admettre avoir commis un acte criminel et demander dans un procès spécial à devenir le témoin protégé. En ce moment, Dudic n’avait rempli aucune de conditions citées. Dudic est tué le 30 mai 2010, et il a été mis sur l’acte d’accusation du Bureau de Procureur pour le crime organisé deux ans après, en 2012. Malgré le fait que, depuis le temps de la réunion de représentants d’Etat avec le collaborateur de Saric, jusqu’au moment où l’acte d’accusation a été lancé, il n’existe aucun acte pénale pour lequel Dudic pourrait être responsable, d’une raison simple, parce que Dragan Dudic Fric était mort. Cela veut dire que le Bureau de Procureur avait, pendant que Dudic était en vie, les mêmes preuves. Il se pose la question pourquoi il est attendu presque trois ans pour le mettre, mort, sur l’acte d’accusation.

Les enregistrements de cette réunion étaient supprimés, comme nous l’avons déjà répété plusieurs fois, et la preuve de leur existence est la déclaration de l’agent Ivica Petrovic, qui, comme il est visible dans les notes, confirme qu’il les a supprimés au cours de l’organisation de documentation.

Avant une aperçu détaillée dans les documents de l’Agence de sécurité et d’information qui parlent de ce cas, il est aussi important à souligné que, bientôt après l’arrestation de Darko Saric, le Premier ministre de la Serbie, Aleksandar Vucic, et à la base de la proposition de ministre de l’Intérieur, Nebojsa Stefanovic, outre encore quatre chefs de la Police, a licencié Rodoljub Milovic de la fonction de chef de l’Administration de police criminelle. Cependant, le public reste privé de réponses aux questions pourquoi Milovic est retiré, et la confusion supplémentaire était provoquée par la déclaration du Premier ministre qu’il retire «un policier honorable». Cela a ouvert l’espace pour les spéculations dans le public que justement Darko Saric, arrêté, a influencé le sommet d’Etat de retirer Milovic, parce que, dans ses premiers comparutions devant le Tribunal, il a présenté les accusations à son compte qu’il avait monté le procès contre lui, en l’appelant à cette occasion le général Papaya.

Milorad Veljović
Milorad Veljovic, le directeur de la police serbe
Photo: Tanjug

Après l’enlèvement de Milovic, le Premier ministre a déclaré qu’il fallait licencier aussi le directeur de la police, Milorad Veljovic, mais que cela ne sera pas fait parce qu’il était choisi au concours. Cependant, Veljovic est encore aujourd’hui, même huit mois après la purge dans la police, son directeur, et il n’y a pas de réponse de son enlèvement et sa responsabilité, même outre le retrait de désignation de secret des documents d’Agence de sécurité et d’information, qui ouvrent la question de son rôle à la réunion à Jelova gora,

Encore un aspect de l’histoire sur la réunion à Jelova gora semble important pour la compréhension complète du cas entier, et il s’agit du rapport d’Etat de Serbie, de ses plus hauts officiels et porteurs des fonctions principales dans le Bureau de Procureur et la police envers le Monténégro. Le gouvernement du Parti démocrate de Boris Tadic a été caractérisé par un rapport tendu et non pas de bon voisinage envers le gouvernement de l’Etat voisin, ou envers le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic. Les médias serbes ont communiqué sans cesse du fait que Djukanovic est un criminel et le Monténégro est un Etat mafieux. Sans l’intention de défendre une telle tendance, mais seulement pour pointer ce contexte, il faudrait mentionner que, dans les notes officielles, dont l’aperçu détaillé suit, il est cité à la base des déclarations de participants que Dudic a pointé prétendument à «la pyramide» des porteurs d’activités criminelles au sommet du Monténégro, en soulignant que Milo Djukanovic était à la deuxième place dans cette hiérarchie, tandis que Darko Saric se trouve quelques positions derrière Djukanovic. Cependant, comme il est possible à conclure des déclarations de participants de la réunion à Jelova gora, mais aussi des titres dans les médias qui n’étaient pas suivis par les preuves concrètes, il existe l’intention et l’attente que Dudic pourrait accuser le sommet du gouvernement monténégrin comme les acteurs principaux dans le clan criminel.

L’accusé Darko Saric a parlé de cela pendant le procès. En répondant aux questions du juge Sinisa Petrovic est-ce qu’il s’est entretenu avec Dragan Dudic Fric après la réunion à Jelova gora, quand Dudic s’est entretenu avec les représentants de l’Agence de sécurité et d’information, du Ministère d’Intérieur et du Bureau de Procureur, il a répondu affirmativement. «Quatre jours après cela, nous nous sommes vus. Il m’a dit qu’ils voulaient que j’accuse le gouvernement monténégrin et un homme d’affaires, vous savez qui, il mène le procès ici et je ne veux pas le mentionner. Il est proche de gouvernement du Monténégro, comme Rodoljub Misa Radulovic est proche d’Ivica Dacic. Il m’a dit qu’ils voulaient que je parle de la Première banque de Podgorica, ils m’ont offert tout cela à travers l’informateur, et je ne sais par comment le prouver», a déclaré Saric.

LES NOTES OFFICIELLES DE L’AGENCE DE SÉCURITÉ ET D’INFORMATION SUR LA RÉUNION À JELOVA GORA

Le directeur de l’Agence de sécurité et d’information a adopté la décision de retirer la désignation de secret des données contenues dans les documents de l’Agence de sécurité et d’information qui se réfèrent à la réunion à Jelova gora, en juin 2014, à la base de l’Article 5 de la Loi sur l’Agence de sécurité et d’information et l’Article 21 lié à l’article 105, paragraphe 1 de la Loi sur la confidentialité des données.

Ivica Petrović
Ivica Petrovic, l’agent des opérations d’Agence de sécurité et d’information

Dans l’explication de cette décision le directeur de l’Agence de sécurité et d’information cite que, par la Constitution de Serbie, la Loi sur l’information publique, la Loi sur l’administration d’Etat et la Loi sur l’approche libre des informations d’intérêt public, il est proscrit l’obligation du gouvernement public d’informer le public de son travail, surtout des questions qui sont d’intérêt particulier pour le public et les citoyens. A la base de la procédure effectuée, par l’aperçu dans la demande et le contenu des documents qui comprennent les données qui permettent de donner les réponses aux questions posées par les journalistes, il est adopté la décision sur le retrait de la désignation de secret. Il est estimé que ces documents, outre le fait qu’ils répondent aux questions des journalistes, répondent aussi aux intérêts du public en Serbie pour ce cas, parce qu’il est apparu, dans les médias, des données fragmentées et incomplètes dont certaines ne correspondait pas à la situation réelle. A l’occasion de l’adoption de cette décision, il est surtout apprécié la circonstance de besoin au moment actuel d’informer le public, en temps opportun, et à travers les données complètes basées sur les faits. Il est estimé que le retrait de la désignation de secret ne menacera pas la sécurité, les intérêts économiques ou de la défense d’intérêt particulier pour la Serbie ni pour le travail de l’Agence de sécurité et d’information.

1 – La note officielle qui se réfère aux enregistrements vidéo et audio du contact de personnes dans l’établissement à des fins particulières.

A la base d’une demande orale (il n’est pas visible depuis la note de qui), et avec l’approbation du chef, aussi une personne inconnue, le 18 avril 2010, il est effectué l’application de l’enregistrement secret vidéo et audio du contact de la personne avec les représentants du Bureau de Procureur pour le crime organisé dans l’établissement à des fins particulières à Jelova gora. A cette occasion, il est réalisé aussi l’aperçu dans le contenu de l’appareil de téléphone portable de la personne intéressante pour la sécurité. Le matériel, deux DVD et un CD sont transmis le 19 avril 2010.

2 – Dans le deuxième document, il est cité que la note officielle est adressé personnellement à l’adjoint du chef des opérations et qu’elle se référait aux problèmes de l’action d’opérations (dont le nom n’est pas visible dans la note) à cause de l’organisation dans le dossier de l’action mentionnée d’opérations. Elle est écrite trois ans après, en ordonnance de la nouvelle direction d’Agence de sécurité et d’information. La note est composée à la base des déclarations des acteurs suspects qui parlent aux nouveaux investigateurs leur point de vue de la réunion à Jelova gora.

La note officielle de Dragan Dudic Fric décédé du 19 juin 2013 comprend les données sur Dudic, son meurtre et la réunion à Jelova gora.

Jadranko Petković
Jadranko Petkovic, le membre de l’Agence de sécurité et d’information
Photo: Google

Il est constaté dans la note que Dragan Dudic, appelé Fric, l’homme d’affaire de Kotor et l’un des hommes les plus confidentiels de Darko Saric, tué le 30 mai 2010, dans le restaurant de Kotor «Moka». Comme il est cité, «selon les connaissances décochées, la liquidation de Dudic était bien conçue«de la manière que la personne inconnue l’a tué à cause des regards lascifs que Dudic avait dirigé vers la copine de l’assassin inconnu».«La personne inconnue a tué Dudic, après quoi elle s’est éloignée dans la direction inconnue. Comme il est ajouté, il faut souligner qu’au moment de la liquidation de Dudic, il était en compagnie de sa femme, et, entre autre, mais aussi à cause de ce fait, la raison pour l’attaque armée était au moins illogique».

Comme il a été écrit, les connaissances de l’Agence de sécurité et d’information pointent le fait qu’au cours du mois d’avril en 2010, les membres actuels de la 5ème Direction de l’Agence de sécurité et d’information (8ème Direction actuelle) ont transféré par le véhicule automobile de la direction de Monténégro, sur le territoire de la Serbie, Dragan Dudic Fric et l’ont amené dans les locaux de l’établissement à des fins particulières à Jelova gora, où Ivica Petrovic, le chef de l’Agence de sécurité et d’information avait parlé à lui. Comme il l’ajoute l’agent des opérations, il existe la possibilité qu’outre Petkovic, encore quelqu’un de membres de l’Agence de sécurité et d’information, engagés dans ce problème, avait participé dans l’entrevue avec Dudic. A cette occasion, comme il l’a été cité, pour les besoins de la documentation photo, il était engagé des membres de 3ème Direction de l’Agence de sécurité et d’information (7ème Direction actuelle).

«A la base des indications non vérifiées, Dudic a accepté, à travers les instances compétentes de la République de Serbie, à devenir le témoin protégé dans le procès qui est mené contre le groupe criminel organisé de Darko Saric», a été écrit dans la note.

Dans cette note, ultérieurement composé par l’agent inconnu de l’Agence de sécurité et d’information à la base des connaissances indirectes ou en paraphrasant les déclarations des membres de réunion, il est cité qu’au cours de la réunion, Dudic avait prétendument pointé à la «pyramide» des porteurs d’activités criminelles au sommet du Monténégro, en soulignant que Milo Djukanovic occupe la deuxième place dans cette hiérarchie, tandis que Darko Saric se trouve quelques positions derrière Djukanovic.

Cependant, il n’est pas clair pourquoi l’agent des opérations, qui avait composé la note, n’avait pas cité qui sont ces gens qui se trouvent directement derrière Milo Djukanovic et devant Saric dans la pyramide de ce clan, ou à cause de quoi cela n’était pas cité par ceux qui ont donné cette déclaration.

Dans ce document, il se trouve aussi la constatation que le CD avec l’enregistrement audio des contacts à Jelova gora avait disparu de la manière incertaine et qu’il n’existe aucune trace écrite sur le contenu des discussions de Dudic et Petrovic. «Prétendument, l’enregistrement audio mentionné est vendu au Monténégro pour un montant d’un million d’euros», a été écrit dans la note.

Il se pose la question logique comment le DVD est arrivé au Monténégro quand Ivica Petrovic confirme dans la déclaration donnée à l’Agence de sécurité et d’information dans le cadre de l’investigation sur Jelova gora, qu’il l’avait détruit au cours de l’organisation de sa documentation. Ou, qu’il n’existe aucune possibilité qu’il avait cédé le DVD et le CD à quelqu'un.

Dans la remarque de la note, il a été écrit que les connaissances sur l’événement à Jelova gora ont été obtenues à la voie indirecte, ou à la base des déclarations paraphrasées (de la personne dont l’identité n’était pas protégée dans cette note) confiées à certains membres de l’Agence de sécurité et d’information, mais aussi aux autres personnes au-dehors de l’Agence de sécurité et d’information.

Comme il l’a été ajouté, à travers la 7ème Direction de l’Agence de sécurité et d’information, il a été découvert des données confirmées sans équivoque que deux membres de cette Direction (dont l’identité est protégé) ont assuré le 18 avril 2010, la surveillance vidéo et audio du local dans l’établissement à des fins particulières à Jelova gora où il a été effectué la discussion avec Dudic et où Ivica Petrovic et l’officiel du Bureau de Procureur pour le crime organisé, Sasa Ivanic avaient participé.

«Le contrôle audio et vidéo de la discussion mentionnée était effectué depuis la chambre voisine par l’ancien adjoint du chef de Département de l’Agence de sécurité et d’information, Zeljko Raseta décédé, et le chef de l’Administration de police criminelle de Serbie Rodoljub Milovic», a été écrit dans la remarque de la note. Il est cité que les membres de la 7ème Direction ont effectué les activités mentionnées, à la base d’une ordonnance orale de Zeljko Raseta, à qui il a été présenté deux DVD et un CD avec l’enregistrement vidéo et audio de cet événement après la fin du contact.

«L’impératif opérationnel de la poursuite d’engagement sur la localisation et le traitement du groupe criminel mené par Darko Saric, comprend la prise de certaines méthodes et activités sur l’éclaircissement de l’événement mentionné lié à Dragan Dudic Fric. Cela présenté a une importance particulière dans le segment de la protection contre-espionnage des membres d’Agence, de l’éclaircissement de connaissances initiales et compromises, liées à l’activité potentielle de certains membres de l’Agence, de même qu’une fuite possible des informations d’Agence de sécurité et d’information, et finalement l’explication basique des modalités et des manières de l’entrée en contact avec les membres du clan Saric», a été écrit à la fin de cette Note officielle.

3 – La note officielle du 26 juin 2013

Cette note est faite à la base de la discussion avec la personne dont le nom n’est pas visible dans la note. Un entretien a été tenu avec elle le 26 juin 2013 dans l’objectif de l’explication de nature et de caractère du contact que Dudic avait avec certains membres de l’Agence de sécurité et d’information.

Darko Šarić
Darko Saric, le premier accusé dans le procès

Comme il l’a été écrit dans la note, cette personne a pointé qu’elle avait initié le contact avec Dudic. Même au prix de la responsabilité disciplinaire, elle ne voulait pas découvrir les sources de ses connaissances. A savoir, cette personne a pointé qu’à la première moitié de 2010, elle est entrée en contact avec Dudic, et que quelques semaines avant la réalisation de la réunion avec Dudic, ou la possibilité de la réunion, elle avait informé l’ancien directeur de l’Agence de sécurité et d’information, Sasa Vukadinovic.

Selon les données de la note, dans la deuxième moitié de 2010, cette personne obtienne une ordonnance orale de l’ancien chef du département, Ivica Petrovic, à accéder à la création des conditions opérationnelles pour le transfert en toute sécurité de Dudic à Jelova gora. Elle obtient l’ordonnance à contacter par téléphone Milorad Veljovic, le directeur de la police, qui, à cette occasion donne le numéro de téléphone d’un certain membre du Ministère de l’Intérieur de Prepolje, et qui devait assurer le soutien logistique dans le passage en toute sécurité sur le territoire du Monténégro. Dans la voiture officielle aux plaques forgées, l’agent des opérations part en voyage. Le matin, selon l’ordonnance des supérieurs, le membre du Ministère de l’Intérieur de Serbie a mené deux agents des opérations de Prijepolje par les voies alternatives jusqu’à la frontière avec le Monténégro, près de Priboj où Dudic les a attendu avec les membres de sécurité personnelle. Les agents s’entretiennent avec Dudic et l’amènent par la voiture officielle à Jalova gora sans membres de sécurité personnelle. Ils sont venus à Jelova gora vers midi, a été écrit dans la Note officielle. Quand ils sont arrivés, l’adjoint du chef de département, Zeljko Raseta ordonne aux agents des opérations à le rechercher, après quoi il a été mené à un appartement à l’étage. Outre Raseta, l’agent cite qu’il lui était connu que, dans cet établissement, il était aussi l’ancien chef du département pour l’établissement à des fins particulières, dont le nom est protégé dans la note, l’ancien conseiller du directeur d’Agence de sécurité et d’information, Jadranko Petkovic, le membre de l’ancienne 3ème Direction de l’Agence de sécurité et d’information, de même que plusieurs personnes inconnues qui lui sont connues, comme le membre du Bureau de Procureur pour le crime organisé de Serbie, un membre qui occupe une très haut fonction au Ministère de l’Intérieur de Serbie, de même que certains membres de l’Agence de sécurité et d’information. Comme il l’a été cité, l’agent des opérations avait un aperçu direct dans certains segments de la discussion, où il lui a été connu que les participants directs des discussions étaient Jadranko Petkovic, de même que les membres cités du Bureau de Procureur et du Ministère de l’Intérieur de Serbie, que la discussion était enregistrée de la manière audio et vidéo et que cela était effectué par les membres de la 3ème Direction de l’Agence de sécurité et d’information, de même que Zeljko Raseta écoutait la discussion tout le temps de la chambre voisine. Comme il l’a été écrit, l’agent des opérations ne connaissait pas les détails de la discussion qui durait, selon son estimation, environ deux heures.

Après la fin de la réunion, les agents de l’Agence de sécurité et d’information ont retourné Dudic à travers la même voie jusqu’à la frontière avec le Monténégro et l’ont rendu aux membres de sa sécurité personnelle. Dans la note, il est cité que l’agent a confirmé au directeur de la police, Milorad Veljovic, avec lequel il avait des relations amicales, bientôt après cette réunion, que la discussion avec Dudic était enregistrée, ce qui a provoqué une réaction étonnante chez Veljovic, mais qu’après, cela mentionné lui a été confirmé par Sasa Vukadinovic, l’ancien directeur de l’Agence de sécurité et d’information.

Comme il l’a été cité dans la note, l’agent “estime que l’assassinat de Dudic était surtout lié à son contact avec les organes d’investigation et de justice serbes, de même que quelqu’un des personnes inclues dans l’événement cité a découvert le contact avec Dudic et qu’il avait obtenu pour cela une compensation financière adéquate.

La note cite les faits établis jusqu’à ce moment:

- Le contact avec Dudic avait lieu le 18 avril 2010 dans l’établissement à des fins particulières à Jelova gora.

- Il n’existe pas de document écrit sur le contact cité, ni une ordonnance sous la forme écrite.

- Le contact avec Dudic est enregistré de la manière audio et vidéo (il existe le document de l’ancienne 3ème Direction de l’Agence de sécurité et d’information que la contenu de la discussion avec Dudic était enregistré sur deux DVD et un CD)

- Dans la période du 14 avril au 20 avril, Sasa Vukadinovic, ensemble avec la personne dont le nom est protégé, séjournait à Washington, aux Etats-Unis.

4 – La note officielle du 1er juillet 2013 se réfère à la réunion avec Ivica Petrovic, l’ancien chef du département d’Agence de sécurité et d’information, et à l’époque de la discussion avec le membre de la 11ème Direction d’Agence de sécurité et d’information, qui avait lieu le 27 juin 2013.

Petrovic a souligné que, quelques jours avant l’entrée en contact avec Dudic, il a été commencé la planification de la réalisation d’activités mentionnées, et que, presque certainement, il avait reçu l’ordonnance pour cela mentionné de l’ancien directeur d’Agence de sécurité et d’information, Sasa Vukadinovic, où il ne se souvient pas sous quelle forme et de quelle manière il avait obtenu la tache du nommé à réaliser l’entretien avec Dudic. Aussi, Petrovic a souligné qu’à cause du caractère de contact mentionné avec Dudic, de même qu’à cause des données potentielles qui proviendraient de la discussion avec lui, il a accédé sérieusement aux préparatifs pour la réalisation de la réunion. Selon les dires de Petrovic, comme il l’a été écrit dans la note, l’idée initiale était que le contact avec Dudic soit effectué à l’étrangère, mais cette idée était abandonnée. Il était envisagé l’option de la réunion sur le territoire de la montagne Zlatibor, avant tout à cause de la proximité du Monténégro et de la conspiration du contact.

Miljko Radisavljević
Miljko Radisavljevic, le Procureur spécial

«Petrovic a pointé qu’il pouvait confirmer avec la certitude que les informations sur le contact potentiel avec Dudic sont provenues du directeur de police, Milorad Veljovic qui a donné le signal pour la réalisation du contact et qui a aussi garanti la discrétion absolue», a été écrit dans la note.

Comme il l’a été cité, outre le fait que, pour le transport de Dudic, il a engagé les membres de l’ancienne 5ème Direction d’Agence de sécurité et d’information (8ème Direction actuelle), Petrovic n’était pas sûr en vue des autres acteurs possibles de l’événement cité, en soulignant qu’il n’était pas sûr qu’il avait engagé dans cet objectif Zeljko Raseta, Jadranko Petkovic ou Milan Letic, ou si Rodoljub Milovic ou Slavisa Sofic étaient là, devant le Ministère de l’Intérieur de Serbie, de même que si Sasa Ivanic ou Miljko Radisavljevic étaient présents du Bureau de Procureur.

Petrovic a exprimé les réserves aussi envers la localité possible du contact avec Dudic, en pointant que cela pourrait être plutôt l’établissement à des fins particulières à Zlatibor, que l’établissement à des fins particulières à Jelova gora.

En expliquant ce qui s’est passé, Petrovic a souligné que deux personnes, dont les noms sont protégés dans la note, à travers le passage frontalier alternatif avec le Monténégro, ont amené Dudic jusqu’à l’établissement à des fins particulières, où les membres de l’Agence de sécurité et d’information, du Ministère d’Intérieur et du Bureau de Procureur l’ont attendu et discutait avec lui. Petrovic a déclaré que la discussion avec Dudic durait quelques heures, qu’elle était enregistrée de la manière vidéo et audio, mais que l’enregistrement audio était d’une mauvaise qualité.

«Lié au contenu même de la discussion, Petrovic ne pouvait pas confirmer précisément s’il avait l’aperçu dans l’enregistrement audio et vidéo, ou si quelqu’un lui a transmis le cours de la discussion. Il a pointé que la discussion était, dans une grande mesure, au-dessus de ses attentes et sans détails importants liés à l’activité intéressante de sécurité «du clan Saric». La déclaration entière de Dudic, selon l’estimation et l’impression de Petrovic, sans entrer en détails, est réduite à la tentative de Dudic à «vérifier la situation» liée au Bureau de Procureur de Serbie, à abolir son rôle dans les affaires du «clan Saric», et que, peut-être, il était dirigé de la part de Darko Saric lui-même d’entrer en contact avec les organes de justice et d’investigation de Serbie.

Petrovic n’a pas relié le meurtre de Dudic avec la découverte possible de sa réunion avec les membres des organes d’Etat de Serbie, et Petrovic a obtenu prétendument la confirmation de cela des structures policières et d’investigation de Serbie et de Monténégro.

Quand il s’agit des enregistrements vidéo et audio de cette réunion qui lui étaient remis, Petrovic a «souligné qu’à l’occasion de l’organisation de sa documentation, il avait détruit ces enregistrements, ou qu’il n’existe absolument pas la possibilité qu’il cédait le DVD ou le CD à quelqu’un». Lié à cela, il était prêt à effectuer le test de polygraphe.

Dans la remarque de cette note, il est cité que Petrovic, au cours de cette discussion, s’est montré comme un interlocuteur confus, effrayé et insincère, parce qu’il présentait les données du caractère général, en justifiant son oubli par la distance temporelle depuis la réunion avec Dudic. Comme il l’a été écrit dans la note, il a dirigé certaines concrétisations envers les informations qui ne sont pas facilement vérifiables, tandis que, envers des données et connaissances qui pourraient être classifiées comme l’analyse profonde, il restait absolument incomplet et insincère. Dans ce document, il est visible que Petrovic se souvenait très bien et qu’il décrivait en détail les événements qui ne se référent pas concrètement au contact avec Dudic et qui se sont passé antérieurement. Cela mentionné étonne spécialement, a été écrit dans la note, ayant en vue que, selon la fonction qu’il avait effectuée à cette époque, Petrovic était le porteur de l’activité opérationnelle dirigée aux préparatifs et la manière de la réalisation de contact avec Dudic. Dans certaines situations, Petrovic s’efforçait à minimiser l’importance de Dudic dans le cadre du «clan Saric», en même temps soulignant, selon ses connaissances opérationnelles, le rôle de Rodoljub Radulovic, appelé Misa Banana.

5 – La note officielle du 10 juillet 2013

La discussion sur la réunion avec Dudic est effectuée aussi avec le membre retraité de l’Agence de sécurité et d’information, Jadranko Petkovic le 9 juillet 2013. Petkovic a déclaré qu’il avait participé directement dans la discussion avec Dudic. Il a souligné que, sauf lui, Sasa Ivanic devant le Bureau de Procureur et Slavisa Sofic comme le représentant du Ministère d’Intérieur de Serbie, étaient présents directement, tandis que, de la chambre voisin et à travers la surveillance vidéo, le cours de la discussion était suivi par Zeljko Raseta et Rodoljub Milovic.

Jelova gora
Jelova gora, la montagne à l’Ouest de Serbie

Selon les citations de Petkovic, le fait que Dudic a initié le contact avec les structures serbes de sécurité, comprenait aussi l’inclusion des officiels de la justice, ou le Procureur Sasa Ivanic, qui avait unique les ingérences à lui offrir certaines bénéfices en tant que le témoin protégé potentiel, en dépit de l’offre concret de Dudic.

Petkovic a présenté son opinion que l’activité entière liée au contact avec Dudic, selon tous les critères, et surtout à la base des principes de conspiration, incluait trop de personnes qui étaient engagées de la manière opérationnelle sur l’établissement du contact et le cours de la discussion avec Dudic.

Le contact avec Dudic, selon les mots de Petkovic, n’avait pas rempli des attentes, ayant en vue que, déjà dans la phase initiale, il a compris que Dudic n’était pas venu à offrir quelque chose et à obtenir éventuellement en retour, mais pour établir le contact afin de «vérifier la situation» de la manière adéquate et avoir l’aperçu dans les acteurs et les représentants des organes serbes de poursuite qui sont engagés aux affaires del’opposition et le traitement du groupe criminel de Darko Saric.

En soulignant qu’il n’était pas inclus de la manière importante dans la discussion avec Dudic, ayant en vue que le cours et le dynamique de la discussion étaient menés par le Procureur Ivanic, qui a montré à Dudic tout ce que chacun de personnes présentées lui pointerait, Petkovic a paraphrasée les déclarations de Dudic et souligné que Dudic a évité d’une manière particulière à dire quelque chose de concret, de soi même et des raisons à cause desquelles il a établi le contact, mais aussi des autres personnes dans«le clan Saric».

Petkovic a cité aussi que la réunion était enregistrée de la manière vidéo et audio, mais qu’il n’avait pas demandé ultérieurement à voir ces enregistrements ayant en vue qu’il était le participant direct dans les discussions dont le contenu n’avait pas le caractère intéressant du coté de sécurité.

Il a souligné le fait qu’il ne connaissait pas la manière à laquelle il était entré en contact avec Dudic, et qu’il avait obtenu l’ordonnance pour la participation aux discussions des chefs directs, actuels à ce moment, Ivica Petrovic et Zeljko Raseta.

BIA
Le bâtiment de l’Agence de sécurité et d’information, l’imagerie satellitaire

Comme il l’a été cité dans la note, Petkovic a pointé que l’engagement opérationnel en vue de Darko Saric dans la première moitié de 2009, était surtout coordonné avec le Ministère d’Intérieur de Serbie et que, seulement de ces raisons, le primer engagement lié à la coupure du transport de stupéfiants dans l’organisation «du clan Saric», était découvert. «En désignant en ce sens l’ancien chef (dont le nom est protégé dans la note), Petkovic a souligné que justement le nommé a presque décrit, dans une émission de télévision, le transport des stupéfiants par les paquebots transatlantiques. De même, il a souligné la liaison de la personne dont le nom n’est pas visible dans la note, avec Bata Djurovic, qui est d’origine de Pljevlje et sans la connaissance et l’approbation de qui, elle ne pouvait pas participée dans l’émission mentionnée à la télévision. Comme la curiosité, Petkovic a déclaré que le Ministère de l’Intérieur, dans cette période, était engagé à couvrir cette partie du «clan Saric», qui est soutenu par Misa Radulovic, et que, entre autre, la première coupure du transport de cocaïne de l’Amérique de Sud était découverte. Dans une phase ultérieure, le travail sur la couverture du transport de cocaïne de Saric était fermé au niveau du Bureau de Procureur et de l’Agence de sécurité et d’information, ce qui a résulté par la saisie de 2.5 tonnes de cocaïne en Uruguay», a été écrit dans la note.

Dans la remarque de la note, il est cité que Petkovic, au cours de la discussion, s’est montré comme l’interlocuteur coopératif et compétent par rapport les données qui lui étaient disponibles.

6 – La note officielle du 17 juillet 2013

Dans l’Agence de sécurité et d’information, le 11 juillet 2013, ils ont discuté aussi avec l’adjoint de l’Administration de police criminelle, Radoslav Djinovic. Comme il l’a été écrit dans la note, Milovic a souligné que, au cours de l’année 2009, Dodic a essayé à entrer en contact avec lui, à travers les liens familiaux de Milovic du Monténégro. Cependant, il n’y avait pas de contact parce que le directeur de la police, Milorad Veljovic a dit à Malovic que la discussion avec Dudic sera effectuée en assistance de l’Agence de sécurité et d’information et du Bureau de Procureur. Après cela, Milovic a informé sa liaison familiale à interrompre tous les contacts avec Dudic. Milovic a aussi souligné qu’une communication écrite précédait la réunion avec Dudic, entre lui (Milovic) et l’adjoint du Procureur, Sasa Ivanic. Milovic a cité que l’intermédiaire de la réunion était une certaine personne féminine, dont l’identité il ne voulait pas découvrir. Il n’a pas cité la nature du rapport de cette personne féminine et Dudic.

Selon les dires de Milovic, à la réunion à Jelova gora, Dudic était amené par le membre de l’Agence de sécurité et d’information dont l’identité lui n’était pas connue. Selon lui, Sasa Ivanic, Slavisa Softic et Jadranko Petkovic étaient présents à la réunion avec Dudic, tandis que, de la chambre voisine et à travers la surveillance vidéo, le cours de la discussion était suivi par Zeljko Raseta, décédé. Milovic a cité que Dudic a expliqué en détail la hiérarchie à l’intérieur du «clan Saric: et la manière de son fonctionnement, de même que l’organisation de l’achat, le transfert et la distribution des stupéfiants. Comme Milovic l’a dit, Dudic a expliqué aussi son rôle et les activités qu’il avait effectuées comme le membre du clan.

Selon les dires de Milovic, les données que Dudic avait présentées se sont coïncidées avec les données et les événements qui se sont passée et que Milovic connaissait à travers son engagement opérationnel. Milovic a cité aussi que Dudic était intéressé, au cours de la discussion entière, à son statut dans le Bureau de Procureur et pour les bénéfices éventuelles dont il pouvait atteindre. Cependant, Milovic déclare que le sujet de la discussion ne se référait jamais à un arrangement ou l’arrestation éventuelle de Darko Saric. Selon les citations de Milovic, Dudic n’avait obtenu aucunes garanties d’Ivanic liées à son statut, et à la fin de la discussion, eux deux se sont accordé à continuer les contacts par la voie écrite, dans la période à venir.

Milovic a souligné qu’il ne connaissait pas où se trouvent les enregistrements de la discussion enregistrée, mais qu’il disposait des données non confirmées que Dejan Jovanovic, appelé Keka, à l’aide d’une certaine personne du Ministère de la Justice, est entrée en possession du disque qu’il avait présenté au «clan Saric». Selon l’estimation de Milovic, justement cela était la raison à cause de laquelle Dudic était tué immédiatement après la réunion. Milovic a souligné qu’il s’est entretenu à l’époque avec Brana Micunovic avec lequel il a discuté des conditions de l’arrestation éventuelle de Darko Saric par les organes serbes de justice. Comme il l’a cité, Micunovic a demandé que les organes de la justice de Serbie et le Bureau de Procureur spécial présentent la proposition concrète sur la hauteur de la peine à laquelle Saric serait condamnée, s’il parvient à sa reddition volontaire. Milovic a souligné que Micunovic a demandé de lui des garanties solides qu’un accord éventuelle soit respecté et il a menacé qu’il effectuera un attentat au directeur de la police, Milorad Veljovic au cas où l’accord ne soit pas respecté.

Milorad Veljović Rodoljub Milović
Milorad Veljovic et Rodoljub Milovic, les chefs de la police serbe

Milovic a déclaré qu’après cela, il s’est entretenu aussi avec le Procureur spécial pour le crime organisé, Miljko Radisavljevic de qui il a demandé des conditions et des garanties solides liées à la hauteur de la peine de prison et autres bénéfices s’il parvient à une reddition volontaire de Darko Saric. Cependant, Milovic a constaté que Radisavljevic n’était pas trop intéressé pour la réalisation de cet accord mentionné sur la reddition, et qu’il n’avait jamais présenté les conditions et les garanties qui résultaient par les négociations ultérieures et la reddition volontaire éventuelle de Darko Saric. Milovic a déclaré qu’après cela, il ne s’est plus entretenu avec Micunovic, parce qu’il n’avait rien à lui offrir.

Dans la remarque de la note, il a été écrit que «Milovic était, au cours de la discussion, un interlocuteur coopératif et compétent. Cependant, il est ajouté que la déclaration de Milovic doit être prise avec la précaution».

Il est possible à conclure que la discussion avec le chef de la Direction de police criminelle, Rodoljub Milovic est essentiellement différente par rapport aux autres participants, parce que seulement lui cite que la discussion avec Dudic était intéressant et utile tandis que tous les autres confirment que Dudic n’a rien dit et qu’il a seulement vérifié ce que la police et le Bureau de Procureur serbes possèdent comme les preuves.

LA RÉACTION DES MÉDIAS À LA PUBLICATION DES NOTES DE L’AGENCE DE SÉCURITÉ ET D’INFORMAITON À JELOVA GORA

Les avocats de Darko Saric ont demandé en février 2015, à la base des notes d’Agence de sécurité et d’information à Jelova gora, l’exemption du Procureur Sasa Ivanic, le Procureur spécial pour le crime organisé, Miljko Radisavljevic et le Procureur de la République Zagorka Dolovac du procès qui est menée devant la Cour spéciale contre Darko Saric. L’avocat de Saric a partagé aux journalistes les notes officielles de l’Agence de sécurité et d’information sur la réunion à Jelova gora. Ayant en vue le fait que les journalistes ont obtenu les documents officiels d’Etat de l’Agence de sécurité et d’information sur les participations de la réunion discutable dans lesquelles leurs motifs pour la discussion avec le collaborateur tué de Saric, Dragan Dudic Fric, sont mis en doute et où il est montré la violation de la loi, il est étonnant que la plupart de médias n’a pas mis le focus sur ces circonstances. De même, il est visible le doute en véracité de notes elles-mêmes et l’identification des faits qui y sont cités exclusivement dans l’intérêt de Darko Saric, et le pointage à la responsabilité éventuelle du sommet de Bureau de Procureur et la police est compris comme la représentation de la défense de cet accusé.

CINS
Le Centre pour le journalisme d’investigation de Serbie, Saric comme le sujet principal

Certains médias et auteurs ont caractérisé la publication de la note officielle d’Agence de sécurité et d’information sur la réunion à Jelova gora justement de la manière que les participants de la réunion discutable le font. S’il s’agit de la falsification, ou d’un document dont l’objectif était uniquement l’ajournement du procès contre Darko Saric. Après la publication des notes dans le public, leur contenu entier n’était pas publié, mais seulement les parties à la base desquelles les conclusions sont retirées pour les besoins de la justification et la défense de membres de la police, du Bureau de Procureur et de l’Agence de sécurité et d’information. Il est créé l’ambiance que l’Agence de sécurité et d’information présente à la Cour les documents incomplets et forgés. Cependant, si cela se montre vrai, il s’agiterait d’un problème beaucoup plus grand, qui surmonte le procès contre Darko Saric, ou qui mis en question le système juridique entier, mais aussi la sécurité d’Etat. Il semble que cela ne pose pas de problème pour certains auteurs et médias, ils ne s’occupent nullement de conséquences des affirmations qu’ils présentent, mais ils sont exclusivement dirigés aux tentatives de détourner l’attention des faits qui pointent dans les notes de l’Agence de sécurité et d’information, la responsabilité des participants de réunion discutable à Jelova gora. Ils confirment que cela sera la preuve principale de la conspiration d’avocats de Saric, qui, en accord avec l’Agence de sécurité et d’information, travaillent sur l’ajournement du procès, et probablement sur la libération de Saric.

LA CONCLUSION

La réunion à Jelova gora pointe les faits suivants: le Bureau de Procureur, la police et l’ancienne direction de l’Agence de sécurité et d’information font une série d’omissions dans la tentative d’arrestation de Darko Saric. Les notes officielles de l’Agence de sécurité et d’information sur cette réunion donnent la base pour le doute dans leurs motifs sincères de lutter contre le crime et la corruption. Sans pointer ce doute - il est possible à attribuer aux membres des organes d’Etat le manque du professionnalisme et l’incompétence dans le travail qu’ils avaient effectué. A l’aide des tabloïdes et des autres médias, les omissions dans le travail des organes d’Etat sont cachées, le cas Jelova gora n’est par présenté à une manière crédible, mais le cas entier devient caché et couvert. Cependant, il reste le fait que le gouvernement est le plus responsable pour la confusion dans le public – ayant en vue qu’il s’agit d’un document officiel d’Etat, il dérange le fait qu’il n’y avait pas de réactions et d’annonces d’appel à la responsabilité des acteurs principaux dans ce cas. L’Administration de l’Agence de sécurité et d’information, qui a retiré la désignation de secret des documents d’investigation sur Jelova gora - est le cadre du Premier ministre de Serbie et du Parti gouvernemental. Pourquoi le gouvernement actuel en Serbie évite à examiner et lancer le procès contre les participants de la réunion discutable est la question à laquelle il n’y a pas de réponse jusqu’à maintenant.